Ce long week-end de Pâques commence par une désagréable régression : démonter le tableau de bord, enlever les trois écrans pour bricoler une fente dans la structure de rails à placo pour...
... pouvoir utiliser un troisième écran 16:9 ! Une bonne moitié dépasse (dangereusement...) du flanc. Pas très élégant...
Explication : ces trois écrans sont reliés à un boîtier Matrox dit TripleHead qui les "regroupe" pour en faire un seul et même écran "virtuel" aux yeux du PC. Hors je viens d'apprendre que la Matrox n'accepte que des écrans de même format !! Ma config deux écrans 16:9 plus un écran 4:3 ne convenait pas (soit on choisit le format 4:3 et l'image est étirée sur les écrans 16:9, soit on choisit 16:9 et, au mieux l'écran 4:3 affiche une image écrasée, au pire (dans mon cas), l'écran ne supporte pas et reste noir...
Hublot...
Quitte à casser, j'en profite pour agrandir les hublots en triangle qui étaient trop petits. Ils ne montaient pas assez haut et plongeaient un peu trop vite dans le tableau de bord (ça se serait accentué encore avec le doublage skaï puis la finition prévue en suivant ("sculpter" du polystyrène !)...
Après
Avant
Glareshield...
La meilleure solution que j'ai trouvée pour "remplir" le glareshield pour pouvoir le recouvrir de skaï : de la mousse expansive. Je ne sais pas s'il sera aisé d'insérer les Caution et Fire warnings (gros boutons carrés) dans cette mousse ! On trouvera bien une solution...
Etape suivante : trois couches d'isolant mince de chez Casto, premier prix parmi les sous-couches pour parquets flottants. Il est fixé bien tendu, à l'agrafeuse. Dessous, le skaï se tient prêt...
Et le voilà posé. Une petite maladresse : J'ai pas prévu l'épaisseur de mousse (surtout trois couches !). Le glareshield se retrouve donc significativement plus épais que dans la réalité. Dommage. Si j'ai le courage, le jour où j'insère les boutons, je le referai...
La finition de l'overhead en skaï. Deux spots orientables de chez Leroy Merlin achetés "en espérant que" conviennent en fait parfaitement et donne une touche réaliste très appréciable...
Je décide finalement de peindre les deux planches d'instruments en noir comme sur certains modèles récents de King Air (Proline 21 apparemment).
L'overhead fixé au plafond...
Skaï...
La partie la plus délicate : habiller la partie haute du cockpit en skaï. La partie basse (couleur taupe qu'on devine en bas sur la photo suivante) a été posée le week-end dernier, à la colle néoprène sans problème : le support est une seule planche de medium sans raccord, verticale, faiblement courbée. Maintenant, il s'agit du plafond, courbé dans toutes les directions, et pas qu'un peu, quelques raccords dont une superposition de contre-plaqué à mi-parcours entre le flanc et la voute. J'ai en plus souhaité ajouter là aussi trois couches d'isolant pour donner cet effet molletonné qu'on peut voir sur les véritables King Air (où l'on voit d'ailleurs souvent des plis, c'est rassurant !).
La sous-couche de mousse est agrafée. Pour la pose du skaï j'ai considéré impossible la pose au néoprène (à peine appliqué, c'est très dur à retirer pour corriger !). Je tente donc le double-face en redoutant que ça ne tienne pas (à juste titre...) mais on peut compter sur la providentielle présence de l'overhead pour pincer le skaï en partie haute...
L'ensemble est appliqué...
Puis les hublots sont découpés. C'est la finition la plus difficile. Evidemment dans les vrais avions, les hublots et les flancs du cockpit sont moulés dans la même pièce. Pas de raccord, arêtes arrondies, etc. Aucune solution simple pour reproduire ça. Le plan est le suivant : découper et coller le skaï pour s'approcher de la forme finale...
Puis la dernière étape à venir : coller contre le rebord en skaï, côté extérieur, un cadre en polystyrène expansé taillé, sculpté (il paraît que ça se ponce bien) comme un vrai hublot. Un joint (par exemple un joint de fenêtre, il en existe de plusieurs formes, tailles et couleurs) pourra probablement camoufler élégamment le joint entre skaï et polystyrène. Enfin, côté extérieur du polystyrène, un dernier joint, noir celui-là, viendra simuler le joint dune vitre de hublot...
Contours des hublots (partie skaï) terminé. Un peu trop de plis comme toujours sur des formes aussi complexes mais je compte beaucoup sur la finition en polystyrène...
Le plafond. Comme redouté, certaines zones se décollent. Les rubans double-face ne collent pas assez ! Je compte pulvériser de la colle en spray en l'introduisant par certaines parties non encore encollées...
Ferrari...
La bête de guerre est fin prête : Pentium I7 4 GHz, 8 Go de RAM 2800 Mhz, GTX 760. Une vrai Ferrari... Reçu en pièces détachées, j'ai dû le monter. Ma première fois... J'ai un peu galéré dans tous les câbles mais encore une fois, merci Google et YouTube !
LAN...
Enfin, un premier test de LAN entre la bête de guerre qui fait tourner le simulateur (FS2004 pour l'instant, à droite) et mon PC portable qui affiche une jauge dite "standalone" (la jauge est un petit programme à elle toute seule) qui reçoit (via l'incontournable FSUIPC secondé de WideFS) les informations de Flight Simulator et affiche ce qu'elle doit (ici la vitesse). Toutes les jauges seront préparées ainsi et seront positionnées en face des trous sur les trois écrans évoqués au début de cet article.
Pas de problème notable hormis le Firewall qui m'a fait penser un instant que je n'y arriverai pas : il faut le désactiver (merci Google encore une fois)...
Soudure...
Enfin, ce soir, mes toutes premières soudures d'entraînement. Mes premières vrais soudures consisteront à rallonger les fils du volant Saitek dont l'axe doit être rallongé, fils que j'ai coupé trop courts pour souder avec un minimum de confort : je vais donc bien galérer, il ne s'agit donc pas d'en plus foirer les soudures !
Les fils sont "du très fin", impossible à trouver à l'achat, l'astuce consiste donc à utiliser du câble téléphonique. Il faut le dénuder. Il contient 7 ou 8 fils du bon diamètre. C'est du monobrin donc un peu moins facile à étamer et à souder avec les multibrins du volant.
A gauche ma première soudure : pas mal ! Le temps de me dire "ah ben c'est pas compliqué", je me suis croûté sur la seconde ! Puis j'ai à peu près compris. Les trois suivantes sont très bien je pense surtout les deux dernières où le monobrin est bien étamé et bien pris dans la soudure finale. Sur le dernier j'ai essayé le raccord isolant voir à quel point il peut rester fin : ce sera au scotch car la seule gaine thermo-rétractable trouvable dans le commerce (même sur Internet) est trop gros et ne serre pas suffisamment après rétractation. Les soudures et l'isolation doivent être les plus fines possibles car je vais devoir souder une trentaine de fils dans un tuyau de trois centimètre de diamètre à peu près : si mes soudures font des boules, au bout de 20 raccords, je serai coincé !
Les fameux fils que j'ai coupé trop court. Ici on les voit avant la coupe dans le volant en U typique d'un avion. Ces trois tresses vont à la branche gauche, à la branche droite et à l'écran LCD situé au milieu du volant. Je les ai coupé à hauteur des vis alors que j'aurais dû tailler à dix centimètre genre à la goutte de silicone. Cela aurait été trop simple...
A suivre...
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